: On en parle L’écoconception : notre défi collectif.

Chez Stratis, nous militons pour un numérique responsable, accessible et écoresponsable.

Notre expertise est intégrée dans chacune de nos démarches, et tous nos collaborateurs sont certifiés, garantissant des pratiques alignées sur les normes les plus exigeantes, pour accompagner les collectivités dans leur transition numérique.

Qu’est-ce que l’écoconception numérique et le RGESN ?

L’éco-conception numérique consiste à minimiser l’empreinte écologique des services numériques dès leur conception, tout en optimisant leur performance et leur utilité. Elle vise à réduire les consommations énergétiques, les émissions de gaz à effet de serre et l’utilisation des ressources naturelles sur tout le cycle de vie d’un service numérique (développement, déploiement, utilisation, fin de vie).

Le RGESN est le référentiel français qui encadre cette démarche pour garantir des pratiques alignées sur des objectifs mesurables. Il propose un cadre méthodologique pour intégrer l’éco-conception dans les projets numériques publics ou privés.

Pourquoi les acteurs publics doivent-ils s’engager ?

Un impératif environnemental

Le secteur numérique représente environ 4 % des émissions mondiales de CO₂ et cette proportion pourrait doubler d’ici 2025. Pour les collectivités, adopter l’écoconception numérique contribue à réduire l’impact carbone des services publics tout en répondant aux exigences des politiques environnementales nationales et européennes.

Un levier d’exemplarité publique

En s’engageant dans des démarches d’éco-conception conformes au RGESN, les collectivités renforcent leur rôle d’acteurs exemplaires et innovants auprès des citoyens et partenaires. Elles contribuent également à sensibiliser les parties à l’urgence d’une sobriété numérique.

Des économies sur le long terme

Optimiser les ressources numériques (code, infrastructure, stockage) réduire les coûts d’hébergement, d’énergie et de maintenance

Un service public plus inclusif et performant

L’éco-conception améliore l’accessibilité et l’expérience utilisateur en proposant des interfaces plus légères, intuitives et adaptées aux besoins spécifiques des citoyens.

Les avantages concrets de l’écoconception numérique

  • Réduction des impacts environnementaux : optimisation énergétique, limitation de l’obsolescence technique, réduction des déchets électroniques.
  • Amélioration des performances : des services numériques plus rapides, fiables et stables, même sur des terminaux peu performants.
  • Accessibilité accrue : respect des normes d’accessibilité (RGAA), élargissant l’accès à un public plus diversifié.
  • Image valorisée : un engagement écoresponsable renforce la perception positive des collectivités auprès des citoyens et des entreprises.

Comment déployer une démarche d’écoconception numérique dans les collectivités ?

Établir un diagnostic initial

Entreprendre par auditer vos dispositifs numériques existants pour évaluer leur impact environnemental et identifier les leviers d’amélioration (exemple : audit RGESN).

S’appuyer sur des outils et référentiels

Le RGESN fournit une méthodologie complète pour intégrer les principes d’éco-conception. Des outils comme EcoIndex ou GreenIT permettent également d’évaluer et de suivre les impacts écologiques des services numériques.

Sensibiliser les équipes

L’éco-conception nécessite une prise de conscience collective. Formez vos collaborateurs et partenaires aux enjeux environnementaux et aux bonnes pratiques d’éco-conception.

  • Co-construire une feuille de route
    • Impliquez les parties prenantes (citoyens, associations, prestataires) pour définir une stratégie partagée.
    • Priorisez les actions sur les projets à fort impact et suivez des indicateurs précis (empreinte carbone, taux d’utilisation, satisfaction utilisateur).
  • Adopter une démarche agile et itérative.
    • L’éco-conception est un processus continu : intégrez régulièrement des retours d’expérience pour ajuster vos pratiques et innover.
  • Les outils pour réussir une démarche écoresponsable
    • Audit environnemental : mesurer les performances des dispositifs existants (RGESN, EcoIndex).
    • Design écologique : concevoir des interfaces légères et adaptées (optimisation du code, UX simplifiée).
    • Sobriété technique : privilégier les offres écoresponsables, les solutions open source et les infrastructures mutualisées.
    • Suivi des performances : évaluation de l’impact écologique des projets numériques grâce à des indicateurs précis (empreinte carbone, consommation énergétique).

Pour les collectivités, adoptant l’éco-conception et le RGESN, ce n’est pas seulement répondre à une obligation réglementaire, mais participer activement à la transition écologique.

En fournissant la sobriété numérique au cœur de leurs projets, elles s’assurent de bâtir des services publics durables, inclusifs et performants, tout en renforçant la confiance et l’engagement des citoyens.

La transition numérique et environnementale est un défi commun : à chaque acteur public de s’approprier ces enjeux pour créer un futur numérique responsable et exemplaire.